C'est officiel : les restaurateurs ne peuvent plus se passer d'Uber Eats

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par Journal de Montréal 18 août 2025

Malgré des livreurs parfois désorganisés et des frais jugés « absurdes », plusieurs restaurateurs de Québec continuent d’utiliser Uber Eats. Pourquoi ? Parce que couper les ponts avec l’appli pourrait leur coûter encore plus cher.

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«Aujourd’hui, c’est un mal nécessaire. Même moi, je commande sur Uber quatre ou cinq fois par semaine», confie Philippe Thibault, propriétaire de Général Wok, un restaurant asiatique de Loretteville.

La plateforme américaine s’est imposée comme un incontournable pour les restaurateurs de la région, qui ont tout de même plusieurs griefs envers ses livreurs.

«Un livreur sur deux ne respecte pas les consignes de livraison ou ne livre même pas à la bonne adresse», se désole M. Thibault, qui mise aussi sur une équipe de trois à quatre livreurs maison.

Les frais exigés par la plateforme font aussi sourciller bien des restaurateurs de Québec.

C'est officiel : les restaurateurs ne peuvent plus se passer d'Uber Eats
 

«Les frais sont très élevés, ce n’est pas vraiment rentable. Un client directement au comptoir, c’est mieux que cinq clients Uber Eats», résume Zakarya, propriétaire de la sandwicherie La French, dans Sainte-Foy.

Mais tous s’en accommodent puisque la plateforme est très populaire auprès de la jeune clientèle et des touristes internationaux, qui ne sont pas familiers avec la scène culinaire locale.

C’est sans compter que le tiers des revenus de Général Wok, par exemple, sont générés via les plateformes de livraison.

Savoir-vivre et vols de commandes

Au Casse-croûte Pierrot, c’est environ 15% des revenus quotidiens qui proviennent de ces mêmes plateformes. Là aussi, on mise sur un système hybride de livreurs maison et de livreurs d’Uber Eats.

«Le livreur que, moi, j’engage avec mes voitures, il se fait un devoir de s’assurer que la commande est complète», souligne toutefois le copropriétaire François-Julien Archambault, qui en a contre le manque de savoir-vivre de certains livreurs d’Uber Eats.

«Des fois, tu te fais répondre bête, ajoute celui qui mise sur la plateforme américaine depuis près d’un an. Ce n’est pas tous les livreurs, plusieurs sont bien corrects.»

D’autres restaurateurs ont noté un phénomène de vols de commandes par des livreurs. Une situation qui a particulièrement irrité à la sandwicherie La French.

«J’ai dû demander à mes employés d’obliger les livreurs de confirmer sous leurs yeux qu’ils ramassaient la commande sur leur téléphone», explique le propriétaire, qui souligne que le nombre de vols a toutefois diminué depuis un certain temps.

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